dimanche 28 mars 2010
Le value bet à la river
Le value bet est une mise qui sert à augmenter la valeur du pot et qui vous permet ainsi de rentabiliser un coup au poker.
En général, ce value bet s’effectue lorsque l’on se retrouve en tête à tête avec un autre joueur à la river et que l’on pense pouvoir lui soutirer un peu plus de jetons grâce à cette mise et à condition bien sûr qu’il suive. C’est pour cela qu’il nous faut tenir compte de plusieurs paramètres.
Tout d’abord il vous faut considérer votre main tout en sachant qu’il n’existe pas de main type qui vous oblige à relancer. Il vous faut juste savoir évaluer votre main de façon à ce qu’elle soit assez forte pour être la meilleure à l’abattage.
Ensuite, il vous faudra évaluer votre adversaire et son style de jeu. Certains suivent presque tout le temps afin de voir les cartes, d’autres sont beaucoup plus réticent et donc difficile à piéger. Cette connaissance de l’adversaire se fait au fur et à mesure que la partie avance, au vu de ses réactions. Il vous faut donc choisir le bon moment pour réaliser votre value bet.
Le dernier élément est votre image qui va dicter les réactions de vos adversaires. Comme vous les observez, ils vous observent, et c’est donc à vous de savoir brouiller les pistes pour tromper vos adversaires sur votre style de jeu.
Si vous maîtrisez tous ces paramètres, vous pourrez faire de bons value bet et optimiser ainsi votre pot.
dimanche 14 mars 2010
L’EPT de Berlin entre poker et fait divers
Pour la première fois que l’European Poker Tour faisait étape à Berlin, on se demande encore aujourd’hui ce que l’histoire retiendra, le fait divers ou le résultat du tournoi ?
Commençons par le tournoi qui s’est déroulé au Grand Hyatt Hôtel Casino, pour lequel s’étaient inscrits 945 joueurs en provenance de 48 pays et qui allaient se disputer un premier prix d’un montant d’un million d’euros.
La table finale allait débuter avec Kevin MacPhee comme chip leader qui avait frôlé l’élimination deux jours plus tôt lors d’un affrontement avec Vikash Dhorasso. Il n’allait d’ailleurs jamais quitter cette position et affrontait en tête à tête final, le finlandais Tahkokallio qui allait s’incliner au bout de trois heures d’un duel serré. Le français Marc Inizan terminera à une belle troisième place.
Mais l’actualité était peut-être ailleurs en cette fin de semaine à Berlin, puisqu’au quatrième jour du tournoi, un groupe de malfaiteurs armés s’introduisait dans les lieux et réalisait le premier hold up poker en s’emparant d’une somme d’environ 800000 euros.
La panique saisissait tous les joueurs installés aux tables et le public présent. Les jetons généralement parfaitement bien disposés, étaient étalés en désordre sur les tables désertées par les concurrents.
Finalement, les auteurs de ce braquage réussissaient à s’enfuir et disparaître dans les rues animées de Berlin, bien avant l’arrivée de la police et malgré le courage de certains membres du service de sécurité qui s’étaient interposés.
jeudi 4 mars 2010
Thomas Marchese vainqueur du NAPT Venetian de Las Vegas
C’est un jeune prodige américain de 22 ans, Thomas Marchese, qui vient de remporter le North American Poker Tour Venetian. Plus connu pour son activité dans les salles on-line, sous le pseudonyme de « Kingsofcards », il remporte ici son premier tournoi live, en empochant au passage les 827648 dollars réservés au vainqueur.
Il faut dire que l’opérateur Pokerstars qui organisait l’événement, avait réussi à réunir 872 qui se sont acquitté d’un buy-in de 5000 dollars, générant ainsi un prizepool de plus de 4 millions de dollars. Ce qui a permis de payer 15% des joueurs engagés dans le tournoi, soit 128 joueurs, parmi lesquels figuraient quatre français.
Lors du tête à tête final qui l’opposait à Sam Stein, le vainqueur du tournoi partait avec un retard certain puisqu’il disposait d’un stack de 9 millions de jetons contre les 16 millions détenus par son adversaire. Ce dernier accumulait d’ailleurs les mains gagnantes et l’apparente passivité de Thomas Marchese laissait présager une fin rapide.
Cependant, Sam Stein, sans doute trop en confiance, jouait deux calls un peu limite et permettait ainsi à son adversaire de revenir dans la partie. Thomas Marchese finissait même par l’emporter, grâce à un spectaculaire retour, démontrant au passage que le vainqueur est souvent celui qui remporte les plus gros pots et non pas celui qui glane le plus de mains.
Les américains restent maîtres chez eux puisqu’ils classent huit joueurs parmi les huit premiers.
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